Fofanafla: une pompe hydraulyque au service de toute une communauté…

"Article sponsorisé"

En 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 22 mars comme première Journée mondiale de l’eau. Cela fait 22 ans ce mardi 22 mars 2016.
Aujourd’hui, c’est la célébration de la Journée mondiale de l’eau qui a pour thème cette année : « l’eau et l’emploi ».

L’eau est un élément primordial de la vie. Elle est non seulement vitale en matière de santé, mais aussi d’emplois.
1,5 milliard de personnes – sont employés dans des secteurs liés à l’eau dans le monde soit 78% des emplois dans le monde dépendent de l’eau.

Pour Nestlé, la Journée Mondiale de l’eau constitue un événement majeur tant les enjeux de l’eau et de sa préservation tiennent une place centrale dans les préoccupations sociétales et environnementales du monde.
C’est dans ce cadre qu’elle a organisé la visite du village de Fofanafla (village de Fofana en gouro, langue de la région) dans la sous-préfecture de Sinfra, ville située à 315,6 km soit plus de 3h30mn de route et piste.

Le choix de cette localité n’est pas fortuit, car intervenant dans une approche  de « Création de Valeur Partagée » qui vise à améliorer les conditions de vie des communautés qui contribuent à sa chaîne de valeur.
C’est ainsi que depuis 2007, Nestlé collabore avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix – Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) qui en assure la mise en œuvre dans un programme dénommé WATSAN (water and sanitation) visant ameliorer l’acces a l’eau potable, a l’assainissement et la promotion de l’hygiene.

Voici un aperçu du programme WATSAN :

En matière d’amélioration de l’accès à l’Eau :
 Réhabilitation de pompes hydrauliques dont 1 à Fofanafla.
 Mise en place de comité de gestion des points d’eau. A Fofanafla, ce sont 2 personnes qui gèrent ce point d’eau potable.
 Suivi de la qualité de l’eau et encadrement des ménages sur les moyens de traitement et de conservation sûre de l’eau à domicile. Pour puiser l’eau à la pompe, les femmes de Fofanafla sont obligées d’enlever leur chaussure et d’utiliser des récipients propres.
 Formation d’artisans réparateurs et mise à disposition de kit technique. Fonafla en bénéficie.

NB : pour la gestion de la pompe de Fonafla, chaque famille paye 300 f cfa par mois, soit 10 f cfa par jour pour l’entretien de la pompe. Cet argent mis en caisse, sert aux éventuelles réparations de la pompe et prise en charge de certaines activités du village.
La pompe est ouverte de 6h à 10h et de 14h à 18h30.

En matière de facilitation de l’accès à l’assainissement de base :
Encadrement des communautés afin de les engager pour l’atteinte de l’état de « Fin de Défécation à l’Air Libre » (FDAL).
Formation de maçons communautaires
Construction de latrines communautaires
Mise en place de comité villageois ATPC
Sensibilisations et mobilisation communautaire sur l’importance de l’assainissement du cadre de vie
Accompagnement à la certification FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre)
Construction de latrines familiales

NB : depuis la mise en place de ce programme à Fofanafla, les 27 ménages de Fofanafla ont, elles même construits leurs latrines en fonction de leur moyen (en dur avec des briques pour certains à l’aide de sachet noir, de tôles ou de pailles pour d’autres). Pour la petite histoire, une partie du village est appelée « quartier latrine » car regroupant plusieurs latrines (lol).

Il faut noter qu’avant ce programme, les villageois déféquaient partout et les enfants avaient beaucoup de maladies dont la diarrhée.

En matière de promotion de l’hygiène en milieu scolaire :
Formation des enseignants et éducation des élèves à l’hygiène
Mise en place de club d’hygiène dans les écoles
Construction de latrines scolaires

En gros, plus de 280 000 bénéficiaires directes des initiatives d’accès à l’eau et à l’assainissement depuis 2007, plus de 240 000 bénéficiaires directes de promotion de l’hygiène depuis 2010 et plus de 110 villages ont rejoint le programme en 2015 dont 33 ont déjà obtenu la certification FDAL dont celui de Fofanafla.

Aujourd’hui, les 328 habitants de Fofanafla font partie intégrante de la gestion de l’hygiène et la propreté du village.

C’est donc un chef de village heureux qui avant de nous « donner la route » a fait une doléance dans laquelle il souhaite désormais avoir un dispensaire, car certains de ses administrés meurent en voulant rejoindre les centres de santé les plus proches avec pour seul moyen de transport la moto ou le vélo.

Grâce à ce déplacement sur Fofanfla, j’ai pu me rendre compte de l’importance de l’eau potable utilisée uniquement à la consommation dans bel endroit de notre pays profond.

Une chasse d’eau qui fuit équivaut à 1000 litres par jour.

1,8 milliard de personnes utilisent des points d’eau contaminés par des matières fécales.

2,4 milliards de personnes (soit un humain sur trois) manquent d’un assainissement adéquat.

Il faut 350 000 litres d’eau pour fabriquer une tonne de sucre, 1 000 litres nécessaires pour fabriquer un kilo de pain, 35 litres d’eau pour produire une tasse de thé (culture, récolte, travail), 2400 litres pour un steak haché de 150 g et 20 000 litres d’eau pour un T-shirt en coton.

La consommation journalière d’eau d’une personne en Afrique Subsaharienne est de 15 litres.

En 2030, la pénurie d’eau concernera 40% de la population mondiale, prévient l’AFD.

Alors préservons tous ce bien commun qu’est l’eau.