Prendre le taxi à Dakar. De la patience et … de la patience.

De couleurs jaune et noir ou simplement jaune, ils sont partout dans la ville de Dakar : Eux, ce sont les Taxis sénégalais.

Le Sénégal regorge de nombreux sites à visiter. Mais, les taximan sont les derniers à qui vous devez vous référer.

A la première question, ils vous répondront tous qu’ils connaissent votre destination. Pour mieux vous bluffer, ils s’exprimeront dans un français digne d’un descendant de Senghor. Une fois à l’intérieur du taxi, l’autocollant à l’effigie de grand marabouts (dont le plus célèbre est Cheikh Amadou Bamba), vous rassure sur la bonne foi du chauffeur.  

Mais en cours de route, vous serez surpris de constater qu’ils sont plus touristes que vous car ne connaissant pas bien leur capitale. Si vous n’êtes pas zen, vous risquez de vous énerver et vous n’arriverez jamais à bon port. Subitement, son expression en langue française prendra fin pour laisser place à un wolof authentique.

Conséquence, une grosse incompréhension s’installera entre vous, ce qui vous obligera à prendre un autre taxi si vous n’aimez pas les histoires.

Ayant fait l’objet de tels agissements, voici mes recommandations si jamais vous devez prendre un taxi à Dakar :  

– Avoir de très bon repères connus de tous
– Mettre en contact votre hôte et le chauffeur de taxi, dans la mesure du possible, rester en ligne jusqu’à l’arrivée

– Parler wolof au cas ou ça chauffe
– utiliser des outils de géolocalisation comme OSMand ou Google Maps
– Etre très patient car vous risquez de visiter Dakar à moindre coût et ce n’est pas mon ami Kongossa Florian Ngimbis  qui me dira le contraire
– Savoir précisément où vous allez. Dans mon cas je devais descendre à mon hôtel aux almadies le chauffeur lui me conduisait vers le centre ville ; deux endroits diamétralement opposés.

Si vous suivez à la lettre ces conseils, vous êtes sauvés dans le cas contraire, vous risquez d’écrire votre propre histoire (lol).