Agriculture en Côte d’Ivoire: un bel exemple du impacter localement pour développer globalement…

Le père de la nation Félix Houphouët Boigny disait toujours :

« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture ».

C’est cet héritage, riche en expérience qui permet aujourd’hui à la Côte d’Ivoire d’être classé parmi les pays producteurs de cacao et de café à l’échelle mondiale.

Mais cette histoire ne s’est pas écrite toute seule, il y surtout des hommes soutenus par des entreprises citoyennes comme OLAM.

Dans les lignes qui suivent, nous verrons l’impact d’une belle collaboration entre un planteur et une structure privée.

C’est l’histoire de Monsieur Lazare, un courageux planteur âgé de 56 ans qui cultive du cacao depuis 30 ans et vit dans la zone de San Pedro.

Il fait partie des 75 agriculteurs envoyés chaque année au programme de formation sur entrepreneuriat agricole d’Olam.

Avec 11 enfants à sa charge, trouver des moyens d’économiser de l’argent et d’augmenter la productivité est une priorité. « J’ai un plan de développement agricole (PDA), que les producteurs relais utilisent pour me montrer où je dois m’améliorer. Ils ont fait appel à une équipe pour m’aider à tailler mes arbres parce que je ne savais pas comment et j’avais peur de les endommager. Maintenant que les mauvaises branches ont disparu, les cabosses de cacao peuvent poussercorrectement. »

Le PDA a été créé à l’aide de l’application OFIS (Olam Farmer Information System) d’Olam. En saisissant des informations sur la plantation de Lazare, son producteur relais a pu lui donner des conseils personnalisés sur ce qu’il devrait faire pour mieux prendre soin de ses cacaoyers et de l’ombre dont il a besoin. Tous ces conseils l’aideront à accroître son rendement et à gagner un revenu décent.

«Mon producteur relais m’a expliqué les avantages d’avoir des arbres d’ombrage et on m’a proposé des semis et la mise à disposition une équipe pour m’aider à les planter. Aujourd’hui, j’ai des orangers, des cocotiers et d’autres arbres fruitiers dans mon champ en plus du cacao. Ils permettent de faire de l’ombre pour que le soleil ne dessèche pas les feuilles de cacao. Cela améliore la quantité de cacao que je peux récolter, surtout pendant la saison sèche. Et je peux manger ou vendre les fruits. »

Les plants ont été offerts par l’une des 14 pépinières d’Olam en Côte d’Ivoire dans le cadre des plans de distribution de plus de 900 000 arbres d’ombrage.

Aujourd’hui, Monsieur Lazare se dit satisfait de ce programme de formation : « Cela m’a appris à gérer mon argent et à le dépenser pour les bonnes choses. La formation m’a permis d’ouvrir mon premier compte bancaire ! Je veux épargner suffisamment pour avoir du bétail et me lancer dans la pêche pour avoir un revenu supplémentaire.»

Dans le but de pérenniser cet héritage dans le domaine agricole, le groupe OLAM continue de « Ré-imaginer l’Agriculture et l’Alimentation de demain » à travers divers programmes tels que  :

* Rajeunissement des vergers de café pour garantir un approvisionnement durable :

Le saviez-vous ? 65% des plantations de café en Côte d’Ivoire avaient plus de 30 ans et le rendement moyen était de 250kg / hectare.

Ce programme a permis les axes d’interventions suivants :

• Initiative de relance caféière avec 20 coopératives
• Formation de 13 000 producteurs sur les bonnes pratiques agricoles et sur les notions de la durabilité (économique, sociale et environnementale)
• 4 500 000 plants à haut rendement distribués depuis 2013

Pour avoir les résultats suivants rien que pour l’année 2019 :

• 85% des paysans appliquent les bonnes pratiques agricoles

• 3500 hectares de nouvelles plantations de café à haut rendement crée

• 75% des plantations créées sont en production

• 4189 hectares de plantation rajeunis

• Augmentation du rendement à 435 kg / hectare

* Le digital pour sensibiliser les communautés au Covid-19

À l’aide d’une application digitale dénommée DSE (Digital Supplier Engagement),le groupe OLAM soutien la campagne de sensibilisation du gouvernement ivoirien en envoyant régulièrement des messages d’information à 1 400 dirigeants de coopératives et acheteurs locaux agréés.

À leur tour, ils aident à faire passer le mot à plus de 150 000 agriculteurs et leurs familles.

Les bénéficiaires se disent ravis de savoir que la structure Olam pense à eux en ces temps difficiles en leur envoyant des messages personnalisés et prenant en compte les réalités du terrain pour mieux se protéger de la pandémie.

Nous voyons que toutes ces initiatives du groupe OLAM permettent aux agriculteurs d’avoir un meilleur impact au sein de leurs communautés.

Pouvons-nous imaginer un développement du secteur de l’agriculture sans un investissement local des différentes parties prenantes ?