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« Saloni » débarque à Jacqueville…

  • Marius, est-ce l’hôpital ?

Demande un jeune homme que Marius raccompagne à son hôtel.

Cette scène se passe après la dégustation d’un bon « poisson zèbre » mais prononcé « Z de mer » par l’assistante ghanéenne de tantie Fidèle, un maquis de la ville côtière de Jacqueville recommandé par Marius.
Selon Mister Goumin, surnom donné au serveur de boisson, car il vient de subir une déception amoureuse, ce poisson s’appelle ainsi, car il a des rayures sur ses écailles lorsqu’il est encore vivant.
Mais une fois préparé, il a le goût de crevette, ce qui nous pousse à le choisir parmi des carpes et du mérou.

Lorsque nous finissons de manger, nous rappelons Marius pour qu’il puisse nous déposer à notre lieu d’hébergement.

C’est lors du trajet retour que débutent cette discussion entre Marius et mon voisin :
– Marius, est-ce l’hôpital ?
– C’est l’hôpital de la ville et juste après vous avez la morgue.

Marius est un jeune chauffeur d’auto risckshaw ou Tuk-tuk nom donné en Thaïlande à ce triporteur utilisé dans le transport urbain.

« Saloni » c’est le nom donné à ce nouveau mode de transport dans la ville balnéaire de Jacqueville en référence à une série télénovela indienne. Dans ce feuilleton télévisé, Saloni, l’actrice principale se déplace fréquemment à bord de cet engin.

Marius au volant dans la ville – Jacqueville
Marius en mode pose – Jacqueville

Marius a commencé ce métier, il y a seulement trois mois. Auparavant, il était chauffeur de woro-woro dans la commune de Marcory.

Marius a dû arrêter ses études en classe de terminale, car ayant perdu son père peu de temps avant l’examen.

Il est venu rejoindre sa sœur, marié à un fils de la région propriétaire du taxi-moto.

Marius est originaire de Toumodi, ville située au centre de la Côte d’Ivoire. Baoulé de son état, il vit en parfaite cohésion avec les alladians, les autochtones avec lesquels il cohabitent en parfaite harmonie.

Ces taxis-motos de trois types dont un à energie solaire, sont apparus dans la ville, il y a moins d’un an de cela pour combler le manque de taxis communaux et facilité les déplacements.

Marius en mode attente de client – Jacqueville

Marius rêve de continuer ses études en cours du soir au lycée professionnel de Jacqueville et se spécialiser en génie mécanique, histoire pour lui de réparer son propre véhicule.

Marius avec un enfant dans la rue – Jacqueville

Marius se propose de venir nous chercher le lendemain matin pour nous faire visiter sa ville : JACQUEVILLE.

Mausolée Philippe Grégoire Yacé – Jacqueville

Crédit photo: #CyrykyFoto

Sources :

http://www.rfi.fr/emission/20170810-rickshaw-taxi-triporteur-new-delhi

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Category:Tourisme
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